L’infantilisation des vieux: “d’une tristesse à pleurer”

Pour acheter le livre : « Vous l’avez trouvée dans un Ehpad celle-là ? », « Ma pauvre, il va falloir faire attention ! », « À votre âge, on fait des montagnes pour rien. » « Elle a beaucoup baissé, la p’tite dame. » « Suivez bien le traitement et veillez à la ponctualité. » A partir de 70 ans, les femmes ne sont plus considérées comme des personnes singulières, mais comme des « vieilles », toutes semblables ou à peu près. Elles sont fragiles, faciles à arnaquer ou menacer. Elles sont oublieuses, amères ou acariâtres. Instants rares ! Si on leur attribue un compliment, il sera toujours tourné en référence à la jeunesse. à cet âge, on entre dans une contrée sauvage, bourrée de pièges et cernée de murmures méprisants. Dans ce récit d’une rare clairvoyance, Madeleine Melquiond dénonce les clichés sur les plus vieux et livre un portrait d’elle-même, et des femmes de son âge, aussi drôle qu’émouvant. Elle souhaiterait faire comprendre aux autres générations que l’on va tous voyager en septuagénie (faute de mot pour désigner cette décennie), pour les plus chanceux, et qu’il est absurde d’ignorer les anciens et de leur parler comme à des enfants. Retrouvez toute l’actualité, tous nos auteurs, leurs livres et des entretiens sur notre site : Suivez-nous sur : Facebook : Twitter : Instagram :
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