Samantha, prostituée : « J’étais destinée à être pute »
Samantha est travailleuse du sexe depuis 33 ans. De ses débuts à La Rochelle à son arrivée à Paris, elle nous raconte pourquoi elle a choisi ce métier, ce qu’il lui apporte mais aussi la violence qui l’entoure.
« Les trans n’ont jamais eu besoin de proxénète. On s’est toujours démerdées entre nous. Aujourd’hui, des hommes en bande viennent spécifiquement pour nous agresser. Nos conditions de travail ont beaucoup changé ».
Samantha déplore aussi la loi de pénalisation des clients qui l’oblige à accepter des tarifs beaucoup plus bas. « Avant, je considérais qu’une bonne soirée, c’était au minimum 100€. Aujourd’hui, je rentre très souvent avec à peine 20€ en poche ».
Sur tiktok, Samantha répond franchement à ses abonnés sur tous les sujets : chirurgie esthétique, tarifs, conditions de travail, … « Je suis franche. Je leur parle clairement, sans mots compliqués et ça passe mieux ».
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Journaliste : Amélie Bruers
Image et montage : David Cereale
00:00 « J’étais faite pour être pute »
00:16 « Quand on vient d’un milieu ouvrier, on connait la valeur de l’argent »
00:47 « Au début, ce n’était pas du sexe »
02:00 « En province, il fallait cacher son homosexualité »
02:54 « Les trans n’ont jamais eu besoin de proxénète »
03:52 « Certains hommes pensent que les prostituées sont à disposition »
04:29 « Certains clients me payaient uniquement pour se confier »
05:41 « Je touche 730 euros par mois »
06:19 « C’est très dur de vieillir dans ce métier »
06:45 « Je rends le sourire aux prostituées »
07:53 « Sur tiktok, je parle franchement aux jeunes »
09:11 « Laissez les putes s’autogérer »
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11 months ago 00:10:55 1
Samantha, prostituée : « J’étais destinée à être pute »