LAMARTINE, Alphonse de - L’Isolement.

« J’écrivis cette première méditation un soir du mois de septembre 1819, au coucher du soleil, sur la montage qui domine la maison de mon père, à Milly. J’étais isolé depuis plusieurs mois dans cette solitude ». ’L’Elvire’ du ’Lac’, Julie Charles, une femme mariée avec qui il vécut une idylle intense mais brève, est morte de phtisie l’année précédente. Le poète se déclare désormais indifférent aux beautés de la nature. Après avoir exhalé sa détresse, il appelle de ses vœux la mort libératrice. « Je puis dire que je vivais en ce temps-là avec les morts plus qu’avec les vivants ». Ces vers se veulent comme « dans un miroir magique l’image de mon âme ». Illustration : ’Solitude’ du peintre américain Louis Rémy Mignot (1831 -- 1870). :Lou
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