La “dame en noir“, interprète de “Déshabillez-moi“ et de “La Javanaise“, Juliette Gréco s’est éteinte le 23 septembre à l’âge de 93 ans. Mais reste désormais sa classe, sa fronde et sa voix.
Portait de Juliette Gréco l’icône de la chanson française en musique.
Faire le portrait de Juliette Gréco n’est pas chose aisée. Plusieurs biographes s’y sont déjà attelés. La chanteuse fascine, autant qu’elle intrigue et force le respect. Il faut dire que sa destinée est étonnante. Née dans la grande bourgeoisie bordelaise, sa vie de parfaite et sage épouse était toute tracée. Mais le destin en a décidé autrement. La guerre aussi. Et les rencontres : Sartre, Beauvoir, Vian, Prévert, Gainsbourg, Brel, Ferré, Brassens, Sagan, Camus, Cocteau. Sans concession aux phénomènes de mode, Juliette Gréco se confie à Stéphane Bern. Avec les témoignages de Laurence-Marie Lemaire, sa fille, Julie-Amour Rossini Chardronnet, sa petite-fille, Gérard Jouannest, son mari, Josyane Savigneau, Jean-Philippe Card, Marcel Lefranc, Pierre Bergé, Bernard Quentin, Irmeli Jung, Guillemette Odicino, Serge Hureau, Bertrand Dicale.
Une voix, un visage, une sillhouette... à 88 ans, la jolie Môme fascine toujours autant. Icône de la femme libre, celle qui incarne l’esprit de Saint-Germain-des-Près d’après-guerre, se livre, se raconte, se “déshabille“ face à Stéphane Bern. Son pouvoir de séduction est intact. Portrait sensible d’une grande dame de la chanson française.
Le regard pétillant, le sourire enfantin, Juliette Gréco se plie de bonne grâce à une longue interview. Entre émotion et légèreté, le charme opère ! Il faut oublier le commentaire plein d’emphase de Stéphane Bern et se laisser envoûter par la voix et les savoureuses images d’archives pour (re)découvrir la vie de cette grande dame.
Juliette Gréco se confie lors de cet entretien où elle évoque son parcours, sa carrière, ses amitiés et sa conception de l’art.
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