Thérèse Hargot, sexologue, dénonce les « dégâts gigantesques » du porno sur la sexualité des jeunes

Viols, agressions sexuelles, revenge porn… Au mois de décembre 2020, une enquête publiée dans le New York Times dénonçait les contenus illégaux diffusés sur le site Pornhub. Dans la foulée, le géant du X entamait une grande entreprise de nettoyage de sa plateforme. En France, pour contrer l’exposition des plus jeunes aux vidéos X, le gouvernement vient d’annoncer des mesures. Un site de conseils à destination des parents d’enfants de plus de six ans est désormais accessible. Les jeunes sont en effet massivement exposés à la pornographie: près d’un tiers d’entre eux ont déjà vu des contenus X avant l’âge de 12 ans. Mais doit-on vraiment accuser la pornographie de tous les maux? Éléments de réponses avec la sexologue et philosophe Thérèse Hargot, auteur de l’ouvrage Une jeunesse sexuellement libérée et de Qu’est-ce qui pourrait sauver l’amour? (Éd. Albin Michel).