Le basculement du monde s’accélère le pétro dollard en chute libre avec Bertrand Scholler

pour rejoindre Bertrand Scholler par couriel: newsletter@ - Pour soutenir Brochu TV et faire la différence. Par courriel interac (brochutv01@ mot de passe : brochutv) -- Boîte postale de BrochuTV: 1194 rue St-Jean, Saint-Césaire, Qc, Canada, J0L-1T0 C.P. 2007... faire le chèque au nom de Carl Brochu -- par paypal suivre le lien et vous n’êtes pas obligé d’avoir un compte paypal : La mort du pétrodollar est un héritage de Biden L’État profond aurait dû être alerté il y a cinq ans lorsque le candidat Joe Biden a annoncé qu’il était déterminé, s’il était élu président, à faire payer le prix aux dirigeants saoudiens et à faire d’eux les parias qu’ils sont. Joe Biden a été direct, voire brutal, à l’égard de la famille royale saoudienne, affirmant qu’il y avait «très peu de valeur sociale rédemptrice dans le gouvernement actuel de l’Arabie saoudite» sous le règne du roi Salman. Mais au lieu de cela, l’État profond s’est réjoui que Biden soit l’homme idéal pour succéder à Donald Trump et renverser la pratique de l’ère Trump consistant à pardonner les violations des droits de l’homme en Arabie saoudite afin de préserver les emplois dans l’industrie américaine de l’armement. Biden savait probablement à ce moment-là que le renseignement américain avait conclu au rôle de Mohammed bin Salman, le prince héritier saoudien et le dirigeant de facto du pays, dans le meurtre du journaliste dissident Jamal Khashoggi, qui était un «atout stratégique» de la CIA pour contrôler la future succession saoudienne et le changement de régime qui s’ensuivrait vers l’objectif recherché. La décapitation de Khashoggi a paralysé le plan de Washington visant à installer un dirigeant malléable à Riyad. Aujourd’hui, tout cela appartient à l’histoire. Mais, contrairement aux Bourbons, les Saoudiens n’oublient pas et ne pardonnent pas. Ils ont aussi une patience infinie et leur propre conception du temps et de l’espace. Et dimanche dernier, le 9 juin, ils ont frappé. Dans le plus pur style royal, dimanche dernier, Riyad a tout simplement laissé expirer l’accord sur les pétrodollars conclu il y a 50 ans entre les États-Unis et l’Arabie saoudite. Pour rappel, le terme «pétrodollar» fait référence au rôle central du dollar américain en tant que monnaie utilisée pour les transactions de pétrole brut sur le marché mondial, conformément à l’accord américano-saoudien datant de 1974, peu après que les États-Unis ont abandonné l’étalon-or. Dans l’histoire de la finance mondiale, peu d’accords ont eu autant d’effets bénéfiques pour l’économie américaine que le pacte du pétrodollar. À la base, l’accord stipulait que l’Arabie saoudite fixerait le prix de ses exportations de pétrole exclusivement en dollars américains et investirait ses recettes pétrolières excédentaires dans des bons du Trésor américain – et, en contrepartie, les États-Unis fourniraient soutien militaire et protection au royaume. Cet accord «gagnant-gagnant» a permis aux États-Unis d’obtenir une source stable de pétrole et un marché captif pour leur dette, tandis que l’Arabie saoudite assurait sa sécurité économique et globale. En retour, le fait que le pétrole soit libellé en dollars renforçait le statut du dollar en tant que «monnaie de réserve» mondiale. (...)
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