Michel Jonasz Dites moi

Elle avait toujours dans son porte monnaie l’île au trésor et des pièces de un francs usés. Un pinceau de poil de marte, pour mettre des rideaux bleu aux fenêtres de ses yeux, aux fenêtres de ses yeux. Un livre à la main sur le balcon elle s’endormait dans un vieux fauteuil de manille Je cherchais des prénoms Mathieu, Cécile en regardant courir, vers dix heures dans la cour des filles, et des garçons. Dites moi, dites moi mais, qu’elle est partie pour un autre que mon moi, mais pas à cause de moi dites moi ça, dites moi ça. Dans mon coeur vaudou, qu’elle a pris quatre épingles qu’elle a pris soin de l’abandonner pour que je pleure. J’ai cloué ma porte, qu’est ce qui m’a pris J’ai brisé le miroir ou elle faisait ses tresses, mis du papier journal sous les fenêtres J’entendais de l’école trop de cris, et rien n’est de notre lit.. Dites moi, dites moi mais, qu’elle est partie pour un autre que mon moi, mais pas à cause de moi dites moi ça, dites moi ça.
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