Léo Ferré - Tu ne dis jamais rien

Tu ne dis jamais rien Je vois le monde un peu comme on voit l’incroyable L’incroyable c’est ça c’est ce qu’on ne voit pas Des fleurs dans des crayons Debussy sur le sable A Saint-Aubin-sur-Mer que je ne connais pas Les filles dans du fer au fond de l’habitude Et des mineurs creusant dans leur ventre tout chaud Des soutiens-gorge aux chats des patrons dans le Sud A marner pour les ouvriers de chez Renault Moi je vis donc ailleurs dans la dimension quatre Avec la Bande dessinée chez mc 2 Je suis Demain je suis le chêne et je suis l’âtre Viens chez moi mon amour viens chez moi y a du feu Je vole pour la peau sur l’aire des misères Je suis un vieux Bœing de l’an quatre-vingt-neuf Je pars la fleur aux dents pour la dernière guerre Ma machine à écrire a un complet tout neuf Je vois la stéréo dans l’œil d’une petite Des pianos sur des ventres de fille à
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