Nanga Parbat (film de Joseph Vilsmaier (2010) relatant l’ascension des frères Messner en 1970)

Film relatant la vie de Günther et Reinhold Messner et leur ascension du Nanga Parbat. Les circonstances de la mort de Günther Messner restent obscures et sont l’objet d’une controverse entre Reinhold Messner et les autres membres de l’expédition. Le 27 juin 1970, au milieu de la nuit, Günther Messner a soudain pris la décision de rattraper son frère Reinhold, parti quelques heures plus tôt du dernier camp vers le sommet. La voie choisie était la paroi Rupal, le plus haut versant à pic du monde, alors invaincu. Mais, selon le récit de son frère, en raison du rythme très soutenu de la progression, Günther Messner a rapidement montré des signes du mal aigu des montagnes et d’épuisement. Ils ont cependant réussi à atteindre ensemble le sommet vers la fin de l’après-midi. Ce qui s’est passé ensuite est encore aujourd’hui l’objet d’une controverse entre Reinhold Messner et les autres membres de l’expédition. Selon le récit de Reinhold Messner, les deux frères ont été contraints d’établir un bivouac non loin du sommet dans la Brèche Merkl ; en effet une descente nocturne de la paroi Rupal paraissait exclue en raison de l’épuisement de Günther. Bien que le jour suivant un contact vocal ait pu être établi avec Felix Kuen et Peter Scholz qui se dirigeaient vers le sommet par la même voie, Reinhold Messner ne parvint pas à obtenir de l’aide et à poursuivre la descente. Reinhold Messner, qui comparativement à son frère était encore en pleine possession de ses moyens, a décidé à ce moment et à ce moment seulement comme il l’a affirmé, d’entreprendre une descente d’urgence par la paroi Diamir, plus facile, afin de ramener rapidement son frère à une altitude plus basse et plus sûre. Lors de cette descente non prévue de plusieurs jours, les deux alpinistes ont atteint les limites de leurs forces physiques et psychiques. Günther aurait brusquement disparu dans une avalanche vers la fin de la descente le 29 juin 1970. Après plusieurs jours douloureux de deuil et d’épuisement, Reinhold Messner a réussi à retrouver le chemin de la civilisation.
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