Don du corps, le corps humain une marchandise comme une autre ? | Temps Présent
🔔 Abonnez-vous à Temps Présent
Ceci est mon corps, livré à la science
Avec cette enquête va s’intéresser au commerce du corps, celui des cadavres. Si l’idée que notre corps puisse faire l’objet d’un marché après notre décès peut vous effrayer, il faut savoir que c’est grâce à la générosité de donneurs que la médecine et la recherche peuvent avancer.
Attention à ne pas confondre le don d’organes avec le don du corps à la science, après son décès. En Suisse, environ 300 corps sont donnés à la science, pour permettre entre autres aux étudiants en médecine de se faire la main. Ou encore, de développer la technologie des prothèses. Si notre journaliste Raphaëlle Aellig s’est intéressée à ce sujet, c’est qu’un fait divers glaçant nous a ébranlé il y a peu : la découverte dans le plus grand institut légal d’Europe, à Paris, des conditions effroyables de traitement des corps, et d’un trafic de parties de corps, à des fins lucratives.
On a voulu savoir comment cela se passe chez nous, lorsqu’on décide de donner son corps à la science après son décès. Disons-le d’emblée : la Suisse est plutôt exemplaire. Mais la pénurie guette, le corps humain fait déjà l’objet d’un marché lucratif. Voici comment cela se passe.
Un reportage de Raphaëlle Aellig
Image : Pascal Gauss
Son : Benedikt Fruttiger
Montage : Pierre Schlesser
Illustration sonore : Fanny Lelong
Mixage : Edgard Biondina
#donducorps #trafficdorganes #marchénoir
Le site de Temps Présent
Depuis avril 1969, Temps Présent est LE magazine d’information de référence de la @RadioTelevisionSuisse. Une formule qui a évolué au fil des années, mais dont les fondamentaux sont toujours valables.