Ce Vendéen fait chanter les plantes ♫

Thomas Bellenot est un musicien qui aime les challenges. Attiré depuis toujours par les instruments peu communs, il s’est lancé il y a trois ans dans l’exploration de la musique des plantes. En vidéo, il soulève les mystères qui entourent sa passion pour nous fait voir les plantes autrement. Musicien depuis ses 17 ans, Thomas Bellenot, voue une véritable passion pour les instruments insolites, « ceux que personne n’a ». Et parmi eux, un petit boitier transformant le signal électrique des plantes en mélodies. D’une valeur de 600€, il a été développé en Italie par Damanhur décrit par l’ONU comme « une fédération de communautés reconnue au niveau international pour la recherche artistique, écologique et sociale ». Le soir quand il rentre du travail, Thomas ne choisit pas un programme télé mais un arbuste ou autre végétal à faire chanter. Ce qui l’amuse c’est de tester, d’explorer le champ des possibles. Un jour il fait chanter deux plantes ensemble, le lendemain il s’invite à la partie en composant manuellement d’autres sons. « Je m’endors avec la musique des plantes quasiment tous les soirs » confie-t-il. Branchée, la plante joue alors toute la nuit, jusqu’au petit matin. Et cette passion il la fait découvrir aux badauds dans les jardins publics. Il y a les curieux et les indifférents, beaucoup d’indifférents admet-il. Thomas regrette les perceptions occidentales trop matérialistes. « Même quand on prouve que les plantes réagissent à leur environnement via leurs variations musicales, il y a toujours des sceptiques ». La musique des plantes est davantage démocratisée aux États-Unis où on y est exposé dans les parcs ou encore les hôtels de luxe. En France seul Jean Thoby réussit à faire connaitre réellement la pratique, notamment grâce au festival de musique des plantes qu’il organise tous les ans au mois d’août. Thomas voudrait maintenant monter des projets pour partager avec le plus grand nombre sa passion. « J’aimerais organiser des présentations de la musique des plantes en petits groupes, proposer des concerts, m’associer à une chanteuse... ». Pour les réaliser, le musicien de 49 ans compte se rapprocher du tissu associatif local « connecté à la biodiversité ».
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