Venus & Serena : Ces icônes que l’Amérique ne voulait pas voir | ARTE

Elles ont appris à jouer au tennis dans l’un des pires ghettos américains… Elles sont devenues numéro 1 mondiales et se sont forgé un palmarès sans égal. Femmes noires, sculpturales et puissantes, affichant des codes jamais vus jusqu’alors, Serena et Venus Williams ont surmonté le sexisme et le racisme de leur pays, ont changé le tennis et sont devenues des icônes mondiales. Dans l’arène surchauffée du court central de l’US Open, un soir de septembre 2022, Serena Williams, bouleversée, fait ses adieux au monde du tennis. Depuis les tribunes, Venus, son aînée de quinze mois, la couve du regard. “Je ne serais pas Serena s’il n’y avait pas eu Venus“, lui lance sa soeur entre deux sanglots. Si Serena est devenue la figure de proue du duo, Venus en est restée l’ange gardien. Leurs destins sont liés depuis leurs débuts, sur les courts squattés par les gangs du ghetto de Compton à Los
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