160. La bête de la mer

Le treizième chapitre de l’Apocalypse débute par un passage qui semble nous concerner. Il est écrit : « Je vis ensuite monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphèmes. Et la bête que je vis était semblable à un léopard, et ses pieds étaient comme les pieds d’un ours, et sa gueule comme la gueule d’un lion ; et le dragon lui donna sa force et une grande puissance. » La bête de la mer décrite par Saint Jean sera semblable à une panthère, parce que la panthère grâce à son pelage se dissimule parfaitement, avant d’attaquer par surprise sa proie. Le père de Monléon dit aussi que cet enchevêtrement de poils de toutes nuances, figurera une doctrine qui sera un assemblage de tous les vices et de toutes les hérésies, en quelque sorte l’égout collecteur de toutes les perversions humaines. Le vénérable Holzhauser qui assimilait cette bête à un empire, déclara : « Il est dit que cet empire si cruel et si redoutable a des pieds très robustes et très grands, comme ceux de l’ours, parce qu’il devait occuper les royaumes, les provinces, les cités, les îles et toute espèce de territoires ». Comme l’Antéchrist cet empire foulera aux pieds la Sainte Eglise Catholique comme un ours en fureur.
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