Un communiste contre les nazis : qui était Missak Manouchian ?

Impliqué dans le meurtre d’occupants nazis pendant la seconde guerre mondiale, qui était Missak Manouchian, le résistant qui entre au Panthéon le 21 février 2024 ? ✅ Abonnez-vous à la chaîne YouTube du Monde (et activez la cloche pour les notifications !) 👉 Fusillé par l’armée allemande le 21 février 1944, Missak Manouchian, un Arménien âgé de 37 ans, entre au Panthéon « accompagné de Mélinée », son épouse, d’origine arménienne et résistante comme lui. Missak Manouchian a été un des chefs militaires d’un groupe de résistants étrangers en région parisienne, les Francs-Tireurs et Partisans - Main-d’œuvre immigrée. Rescapé du génocide arménien, il débarque en France sans papiers d’identité. Face à la montée de la xénophobie et du fascisme dans toute l’Europe, il s’engage au début des années 1930 dans les rangs du Parti communiste. Fin 1943, des policiers français au service de l’occupant allemand finissent par arrêter cet étranger en guerre contre l’envahisseur nazi. Torturé par la police française puis jugé par une cour martiale allemande, lui et un peu plus d’une vingtaine de résistants sont condamnés à mort. En parallèle de ce procès expéditif, le service de la propagande nazi diffuse auprès de la population, une affiche taxant ces combattants d’ »armée du crime. » C’est L’Affiche rouge que le poète Aragon immortalise quelques années après la fin de la guerre. Sources : Des étrangers dans la Résistance, Denis Peschanski (Editions de l’atelier, 2013) Le rôle des étrangers dans la Résistance, Les rendez-vous de l’histoire (2002) Etrangers et persécutés en temps de guerre, Musée de l’immigration
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