L’homme et la mer: music by Francesco Buccino, text by Charles Baudelaire
VERDI DUO is a duet of professional, glittering and established musicians: the brilliant soprano OLGA PYATNITSKIKH and the virtuoso organist, as well as pianist and composer FRANCESCO BUCCINO.
The VERDI DUO was first conceived for the ambitious project to present opera arias accompanied by that manifold ’wind orchestra’ which is the organ. Now, the repertoire of the musicians Olga Pyatnitskikh and Francesco Buccino is rich of solo piano and organ music from the opera, soprano opera arias, chamber music, folk songs, contemporary music, new music expressly composed for the VERDI DUO by nowadays composers, and Francesco Buccino’s compositions specifically written for the Olga’s colourful voice, which perfectly matches the organ sounds, from the delicate tones to the majestic ones.
There is no literature for soprano and organ on texts that are not religious. The VERDI DUO project is filling this lack, composing and performing soprano/organ music on no-religious texts by H. Hesse, C. Baudelaire, E. Dickinson and others.
There is no literature for soprano and organ on texts that are not religious. The Francesco Buccino’s project is to fill this lack, composing soprano/organ music on no-religious texts and performing it with the soprano OlgaPyatnitskikh.
Sopran, Olga Pyatnitskikh
Piano, Francesco Buccino
Grue kirke.
L’homme et la mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
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