De Gaulle, Pompidou, Mitterrand, Chirac, il les a tous connus - Conversation avec Ph. de St Robert

👉 La libertĂ© a un prix ! 👉 Pour faire un don : ----------------------------------------------------------------------- Ce n’est certes pas sans Ă©motion que j’ai reçu, chez moi, pour une Conversation de TVLibertĂ©s, Philippe de Saint Robert. Cet Ă©crivain de grande race, dont on a souvent comparĂ© le style Ă  celui de Chateaubriand, je l’ai rencontrĂ© il y a quarante ans exactement, tandis que François Mitterrand venait de le nommer “Commissaire de la la Langue Française“ auprĂšs du premier ministre, ce qu’il fut quatre annĂ©es durant - il me nomma directeur de cabinet, d’oĂč naquit une amitiĂ© qui fut longtemps sereine. Sur le dĂ©roulement, et le lent effondrement de la VĂšme RĂ©publique, rien n’est plus instructif que la conversation de ce presque nonagĂ©naire, tĂ©moin du “Secret des jours“, titre de son plus important ouvrage (LattĂšs 1995) : trĂšs jeune, il rencontra plusieurs fois en tĂȘte Ă  tĂȘte ce gĂ©nĂ©ral De Gaulle qui, de l’ÉlysĂ©e, voyait la jeunesse de France lui Ă©chapper et fut heureux de dĂ©couvrir que sa “politique capĂ©tienne“ pouvait encore toucher quelques cƓurs nouveaux ; puis vinrent ses rencontres avec Pompidou, qui le chargea d’ailleurs de quelques missions au Proche-Orient, aux fins de prolonger ce qu’on a appelĂ© Ă  tort “la politique arabe“ et qu’il nomme la “politique mĂ©diterranĂ©enne de la France“. Journaliste Ă  Combat puis chroniqueur au Monde, producteur Ă  France Culture, plume occasionnelle de Jacques Chirac, dont il saisit assez vite les ressors, Philippe de Saint Robert connut le “tout Paris“ politique et littĂ©raire, de Montherlant Ă  Malraux, de Mauriac Ă  Camus, aussi bien que le Comte de Paris, dont il comprit avant bien d’autres l’importance que revĂȘtaient ses relations avec le GĂ©nĂ©ral De Gaulle - comme il rencontra des chefs d’Etat Ă©trangers attentifs Ă  la politique de la France, du temps qu’elle en avait une
 Cet infatigable dĂ©fenseur de la langue française, qui n’hĂ©site plus Ă  nommer un chat un chat (Ă  propos de l’islamisme, il ne parle pas d’immigration mais d’invasion, et accuse sans dĂ©tours la colonisation culturelle amĂ©ricaine dont la France est hĂ©las la victime consentante), prĂ©side actuellement l’AcadĂ©mie de la Carpette anglaise. Vous avez dit hĂ©las ? (Extrait du journal de P-M C) Retrouvez-nous sur Odysee : @TVL:e Notre chaĂźne Rumble : Notre chaĂźne officielle Telegram : Retrouvez-nous sur : @tvl_officiel
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