Le wokisme est-il dangereux pour la démocratie? Une conversation entre Suzette Sandoz et Guy Mettan

Le wokisme met-il en danger le respect des valeurs démocratiques ? Faut-il réécrire l’Histoire en fonction des idéologies « progressistes » ? L’augmentation du narcissisme développé par la numérisation pourrait-elle amplifier les revendications identitaires et minoritaires? Comme toujours, Planetpositive a cœur à protéger, contre vents et marées, un espace de liberté d’expression et d’opinions à une époque où non seulement celui-ci fond comme les glaciers, mais encore devient-il de plus en plus squatté par les idéologies « hors sol ». Quand nous parlons d’idéologies « hors sol », nous pensons à celles qui ne viennent pas du coeur de l’Homme et de sa reliance intime aux lois naturelles de la conscience, mais qui sont nourries avec des substrats financiers, psychologiques et politiques généralement coupés de la vie réelle et du bon sens. Le wokisme entre-t-il dans cette catégorie ? « Woke » provient de l’anglais pratiqué par les personnes noires aux Etats-Unis. Sa traduction littérale signifierait une personne « éveillée ». Selon Wikipédia, être « woke » voudrait dire « être conscientisé face au racisme notamment et à l’existence de problèmes sociaux ». Pourtant, la promotion du respect des identités s’accompagne souvent de « cancel culture » ou « dé-construction » et des excès discriminatoires et tyranniques des communautés qui se disent elles-mêmes victimes d’une société qui les stigmatise. Ce mouvement qui s’exprime particulièrement auprès des jeunes et des universitaires pourrait-il être un outil d’instrumentalisation collective à des fins politiques et de conquête de pouvoir ? Comment respecter la personne sans tomber dans un débat de haine ? Et comment le wokisme pénètre-t-il le tissu social et culturel de la Suisse ? Faut-il s’en inquiéter ? Comment préserver les valeurs helvétiques sans être accusé de nationalisme et d’extrémisme? Voilà bien des questions auxquelles ont tenté de répondre la professeur honoraire de droit de la famille et des successions Madame Suzette Sandoz et l’ancien rédacteur en chef de la Tribune de Genève Guy Mettan. Suzette Sandoz est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale. Elle est chroniqueuse pour la presse et tient un blog à succès. Guy Mettan est né en 1956. Avant de devenir journaliste indépendant, il a dirigé de nombreux médias tels que Bilan, la Tribune de Genève et le Club suisse de la presse. Sur le plan politique, il a siégé au Conseil municipal de la Ville de Genève puis au Grand Conseil, qu’il a présidé en 2010 et où il siège toujours en qualité de député UDC. Comme écrivain, il a réalisé plusieurs ouvrages, comme Russie-Occident, une guerre de mille ans ; Valais : République des glaciers ; La tyrannie du bien; Nouveau dictionnaire impertinent de la Suisse ; Le monde à deux mille mètres ; Le grand Zack… -------------------- Regarder la vidéo sur mon odyssée à travers l’Europe à la rencontre de gens ordinaires extraordinaires et porteurs de joie! Avec ma caméra, mon micro et mes crayons, je pars en reportages autour du monde partager la joie de ceux qui positivent et cultivent l’enthousiasme, la liberté et la souveraineté. Suivez mes aventures sur mon blog:
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