Georg Ots -- Les nuits de Moscou

Tout se tait, tout dort sous le grand ciel noir, Pas un souffle dans l’air si doux, Et mon cœur est plein d’amour et d’espoir Par ces belles nuits de Moscou. La rivière est comme de blanc satin, Dans le clair de lune noyée; Le chant naît et meurt, renaît et s’éteint Dans la calme nuit étoilée. Je veux tant te dire et je ne dis rien... Ne dis rien non plus, taisons-nous. On est bien à deux, la main dans la main, Par les chaudes nuits de Moscou. L’aube point déjà, c’est bientôt le jour... Disons-nous adieu, mais surtout Souviens-toi toujours de nos rendez-vous Dans les douces nuits de Moscou.
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