Ce que cache la faillite de la Silicon Valley Bank | Idriss Aberkane

Je n’avais pas envie de défendre la Silicon Valley Bank, organisation woke à souhait qui avait consacré des dizaines de millions de dollars à l’influence politique aux Etats-Unis, et qui vient de s’effondrer brutalement faute d’avoir été sauvée par les mêmes politiciens qu’elle pensait avoir pu s’acheter. Seulement voilà, la faillite de cette banque est remarquable dans sa rapidité (elle ne passe pas par le lent Chapter 11, ce qui est étrange en soi) et par l’intransigeance des pouvoirs publics à son égard. Que les choses soient claires: on a décidé, délibérément, de flinguer cette banque, et de la flinguer vite. Alors certes, ses pertes notionnelles semblaient colossales, mais c’est vite oublier la dette encore plus abyssale d’acteurs louches comme le Groupe Altice par exemple, qui est dans une situation comptable tout aussi désastreuse et qui demeure ardamment proté
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