Éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle - En direct
Présentation du projet d’avis “Éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle“
L’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) participe de l’émancipation des jeunes. Elle les aide à connaître leurs droits et à respecter ceux des autres, à poser des limites, à respecter leur propre corps et celui d’autrui. Elle vise à générer des rapports humains de qualité, des relations égalitaires dénuées de sexisme et de préjugés, pour construire une société plus inclusive.
Le Conseil économique, social et environnemental présentera mardi 10 septembre à partir de 14h30 son rapport et son projet d’avis « Éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle ». Les conclusions et les préconisations seront présentées par Cécile Gondard-Lalanne (Groupe Alternatives sociales et écologiques, désignée par l’Union syndicale Solidaires) et par Evanne Jeanne-Rose (Groupe des Organisations étudiantes et des mouvements de jeunesse, désigné par le Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire).
C’est quoi l’EVARS ?
L’éducation à la sexualité, telle que définie par le ministère de l’Education nationale, comporte en réalité trois volets égaux dans leur importance : la dimension affective, la dimension relationnelle et la dimension sexuelle.
🔹L’éducation affective se concentre sur le développement du lien de confiance entre une personne et son environnement le plus proche, générant la confiance en soi
🔹L’éducation relationnelle aborde les relations interpersonnelles mais aussi des sujets plus vastes comme l’égalité entre les individus, les stéréotypes de genre, la prévention des violences sexuelles.
🔹L’éducation sexuelle, elle englobe divers aspects de la sexualité humaine et de la santé sexuelle. Elle aborde les mécanismes de la reproduction mais aussi les différentes identités de genre, la notion de consentement, le plaisir, dans le but de promouvoir une vision positive de la sexualité, dans le respect des droits et l’autonomie des individus.
C’est pourquoi le CESE a choisi de retenir le terme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) comportant toutes les dimensions de cette éducation.
🔎 La loi Aubry du 4 juillet 2001 pose un cadre : l’éducation à la sexualité en milieu scolaire est une obligation légale à raison d’au moins trois séances annuelles dans les écoles, les collèges et les lycées. Pourtant, cette loi suivie de nombreuses circulaires reste largement inappliquée.
Pourtant, moins de 15% des élèves bénéficient d’éducation à la sexualité malgré l’obligation légale.
Au programme de la séance plénière
🔹Présentation du projet d’avis et des préconisations par la co-rapporteure et le co-rapporteur ;
🔹Intervention de trois associations : SOS Homophobie, Sidaction et le Planning familial ;
🔹Intervention du Conseil National du numérique ;
🔹Intervention des Apprentis d’Auteuil ;
🔹Déclarations des groupes ;
🔹Vote du projet d’avis.
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