LES TAGS ANTISÉMITES 1

#tags #antisemites #antisémitisme #israël #StopGenocideInGaza #Palestine #France #lejournaldepersonne Si on m’avait confié l’enquête sur les auteurs des tags antisémites, je l’aurais peut-être menée avec un certain succès. Je ne sais pourquoi, mais pour la résolution de ce genre d’énigme, il n’y a pas mieux que la poésie comme paradigme. J’aurais fait comme Dupin d’Edgar Poe, retourner dans ma tête toutes les hypothèses sans quitter mon bureau. Examinons d’abord l’énoncé qui fait la une des journaux : QUI SONT LES AUTEURS DE CES TAGS MACABRES ? C’est une question que tout le monde se pose sans se demander pourquoi il se la pose ! Qu’est-ce qui est déjà supposé ? Qu’est-ce qui est présupposé ? Que les auteurs sont nécessairement antisémites. N’allons pas si vite ! Pas plus vite que la musique… Antisémites ! Antisémites ! Et pourquoi pas pro-sémites ??? Formulons quelques hypothèses pour ne pas sombrer avec tous ceux qui ont le sens du drame et qui sont tragi-comiques ! Première hypothèse : ces tags ne sont peut-être pas l’œuvre d’antisémites mais le chef d’œuvre de quelques individus adroits ou d’extrême droite qui voudraient nous rendre sensibles à la montée de l’antisémitisme pour que nos gouvernants soient plus prompts à expulser ou dénaturaliser les arabo-musulmans. Deuxième hypothèse : un black bloc qui débloque sur toute la ligne, aurait pu aussi y songer pour provoquer le chaos ou accélérer la chute d’un système impérialiste donc pro-sioniste. Troisième hypothèse : incroyable mais vraisemblable, des sionistes qui jouent un jeu de pistes pour que notre pays se repose la question juive et épouse définitivement toutes les dérives d’Israël. Quatrième hypothèse : je vous la fais courte : ces étoiles bleues de David ne suggèrent rien d’autre que la mort de Daoud. Un petit palestinien de 2 ans qui est mort cette nuit sous les bombardements avec la bénédiction internationale. Cinquième hypothèse : L’auteur des tags ne déteste pas ceux qu’il fait semblant de détester : les juifs… il les aime plutôt. Il a stigmatisé en bleu leur étoile… parce que le jaune lui aurait fait mal au cœur. En guise de dernière hypothèse ou de sainte thèse : les tags ne sont pas faits au hasard mais avec un pochoir… les auteurs impliqués s’y sont appliqués pour que leur dessin serve bien le dessein d’Israël et desserve tous les rebelles. C’est ce qu’on peut appeler une « « israélisation » des esprits ». L’étoile de David en bleu… ô mon Dieu… mais c’est le drapeau d’Israël qui crève les yeux.
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