Comment sortir de la logique d’une troisième guerre mondiale? avec Gabriel Galice

En juin 1980, un bureau est créé à Genève « à l’image du SIPRI »1 (l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm), il porte un nom similaire Geneva International Peace Research Institute (GIPRI), et est destiné à collaborer avec le SIPRI. Le directeur est André Gsponer (physicien), Roy Preiswerk préside son comité et Denis de Rougemont préside le comité d’honneur. Au sein du comité on trouve entre autres Monique Bauer-Lagier (conseillère aux États), Alexandre Berenstein (juriste), Édouard Dommen (économiste), Orio Giarini (membre du Club de Rome), Albert Jacquard (généticien). Une brochure cite deux projets en cours (en novembre 1980) : les applications militaires des accélérateurs de particules, et les problèmes de sécurité de l’approvisionnement en énergie de la Suisse1. Dès sa création, l’institut doit faire face à des ress
Back to Top